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 Meutre au lycée -> by Lûn

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AuteurMessage
Lûn
Admin



Messages : 6
Date d'inscription : 24/05/2011
Age : 27

Meutre au lycée -> by Lûn Empty
MessageSujet: Meutre au lycée -> by Lûn   Meutre au lycée -> by Lûn Icon_minitimeLun 13 Juin - 0:33



Je dois dire que, ce matin là, je
ne m’attendais pas du tout à cela en arrivant à l’école. La journée promettait
d’être vraiment belle : le soleil brillait haut dans le ciel certes peu nuageux
et réchauffait aisément la température.

En ce début de matinée, je marchais lentement
dans la rue déserte, à l'exception d'un chat qui gambadait gaiement tout près
de moi. Une légère brise de vent frais faisait flotter mes longs cheveux bruns
et mes grands yeux couleur ciel scrutaient les allées voisines à la recherche
d'un ami, d'un voisin ou même d'une simple connaissance. Les maisons défilaient
devant moi. J'obliquai à droite, puis à gauche et encore à gauche. Je n'avais
pas vraiment envie d'arriver en avance au lycée. Il faisait tellement bon alors
je pouvais bien en profiter un tout petit peu: c'était si rare en cette saison!
Je me rapprochais doucement de l'école. Son toit m'apparaissait petit à petit,
ses contours se dessinaient de mieux en mieux et on distinguait plus
précisément les barreaux de la grille. Pourtant, quelque chose n'allait pas.
Peut être le reflet du soleil dans les vitres ou encore la propreté de l'allée?
Non, impossible, cela devait être quelque chose de plus flagrant. Sinon, je
n'aurais pas eu ce sentiment d'insécurité. Ce ne fut qu'en arrivant devant la entrée
que je compris ce qu'y m'avait tant dérangé. Le bruit, enfin non, plutôt le silence.
Un silence pesant, inhabituel. En effet, par cette si belle journée, la coure
aurait du être remplie d'élèves qui auraient, en temps normal, parlés à voie
haute. On aurait du entendre des cris ou du moins le bruit si rassurant des
conversations mais, là, rien. Tout était calme et silencieux. Soudain, un
frison me parcouru le corps. Ca n'était pas normal, vraiment pas normal. Je
passai la porte d'un pas soudain moins assuré. J'essayai de relativisé un peu
en trouvant milles et une raisons à cette absence: les élèves pouvaient s'être
fait punir ou bien ils avaient décidé, comme moi, d'arriver juste avant la
sonnerie… Mais, non, rien n'y faisait, j'étais inquiète, vraiment très
inquiète. Je traversai avec lenteur la coure.

La coure en question avait été
restaurée l'année précédente et un nouveau terrain de foot et de basket avait
été construit. Je dois bien avouer que j'adorais cette école. Elle me faisait penser
à un château avec ses deux tourelles et sa partie centrale. On pouvait y voir
un petit coin d'herbe et de verdure avec des bancs ou l'on pouvait se reposer. Un
petit chemin qui obliquant vers la gauche nous dirigeait vers le réfectoire ou
nous prenions nos repas. L'école était faite de cinq étages. Le premier, le
sous-sol, était l'endroit ou nous avions cours de gym. Il y avait une salle de Ping
Pong et une salle de gym avec des barres asymétriques. Le deuxième étage était
le hall d'entrée, entouré de classes. Le troisième étage était le balcon, d’où
on pouvait voir le hall. Il était lui aussi composé de classe. Le quatrième
étage était encore fait de classes. Le cinquième était l'internat.

Je passai la
porte en chêne massif, vraiment trop lourde à mon gout. Le silence était aussi
maitre dans le vaste hall d'entrée. La porte du bureau des éducateurs était
entrouverte et je ne pu résister à l'idée de passer ma tête par la petite
ouverture. Il n'y avait personne… Bizarre… Pourtant, d'habitude, il y avait
toujours quelqu'un. La boule qui s'était logée bien au chaud dans mon ventre
grandissait de plus en plus vite. Ma bouche devenait plus sèche au fur et à
mesure que j'avançais. Je me dirigeai lentement vers l'escalier de droite, montai les marches
et m'arrêtai au premier pallier pour reprendre un peu mon souffle. Soudain je
vis une ombre au dessus de ma tête. Je laissai tomber mon sac. Tan pis! Si je
devais venir le rechercher après je me dépêcherais pour ne pas rater le début
des cours. Je me mis à cour pour rattraper ce fantôme surgi de nulle part.
Quand j'arrivai en haut de l'escalier, il n'y avait personne. Je me dirigeai
néanmoins vers mon local d'anglais, le 37. Je commençais par ce cours ce matin là.
Arrivée devant le local, la boule dans mon ventre avait presque pris toute la
place disponible. Je frappai deux petits coups, comme j'avais l'habitude de le
faire mais personne ne répondit. Je répétais ses petits coups qui venaient
troubler le silence. Une fois, deux fois. Rien, pas un bruit, pas un soupir. Je
posai ma main sur la poignée de porte, hésitai quelque secondes, la retirai.
Non, il fallait que je sache. J'aurais pu redescendre et allez frapper chez
monsieur le proviseur ou allez voir à l'athénée mais au lieu de ça, je ravalai
la boule toujours logée bien au fond de mon estomac et posai la main sur la
poignée de porte, une deuxième fois. Je sentis une poussée d'adrénaline monter
dans ma gorge et me décidai enfin. J'ouvris la porte en grand. Ce fut ce moment
que la boule dans mon estomac choisi de remonté. Je plaquai ma main sur ma
bouche pour m'empêcher de vomir. Devant moi s'affichait un spectacle morbide.
Le sang avait éclaboussé les murs. Il y en avait partout. De haut en bas, du
sol au plafond en passant par les quatre murs. Le sang était d'un rouge
indescriptible qui contrastait avec le blanc immaculé des murs. Alice gisait,
inerte sur le sol, à coté d'une flaque rougeâtre. Je m'approchai de quelques
pas. Là je pus constater, non sans difficulté, un objet métallique posé à côté
du corps. Surement l'arme du crime car la forme de l'objet correspondait à la
taille de la blessure.

Et oui, moi je suis comme ça. Même dans les
moments difficiles, j'arrive à retenir les moindres petits détails que je stock
dans un coin de ma mémoire.

Soudain, en me rendant compte de
l'horreur du crime, je fus prise d'une nausée. Je compris que, si je restais là
une seconde de plus, je n'aurais plus la force de marcher et je savais que, si
je touchais ou salissais le lieu du crime, je passerais un très mauvais moment
avec les policiers. Je sortis de la pièce et refermai délicatement la porte. Je
me dirigeai lentement vers l'escalier même si je sentais les nausées de plus en
plus fréquentes. Je descendis un étage, puis deux et, arrivée dans le hall, la
sonnerie retentit. Déjà une heure que j'étais là et je n'avais encore vu
personne. Soudain, une idée jaillit dans ma tête. Le proviseur! Bien sur! Je me
dirigeai vers son bureau en espérant qu'il soit là. Je sonnai et la petite
lumière devint verte, signe que je pouvais entrer sans problème. Je baissai la
poignée et poussai la porte. Mon cœur fit un bon en entrant dans la pièce.
Comme cela pouvait-il être possible?


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